CHINA
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66 imagesSituée sur l’ancienne Route de la Soie, au Nord-Ouest de la Chine, Lanzhou, capitale de la province du Gansu, suffoque. Construite au milieu de terres arides et désertiques, à 1600 mètres d'altitude sur pas moins de 20 km le long du fleuve Jaune (Huang He), Lanzhou est le plus important centre industriel du Nord-0uest chinois depuis les années 50. Elle compte aujourd’hui parmi les villes les plus polluées de Chine. Coupée en deux par le Fleuve Jaune et entourée de montagnes, avec ses quelques deux millions d’habitants, Lanzhou ne peut plus grandir et poursuivre son développement économique. La densité d’habitants au Km 2 est en effet la même qu’à Pékin…sauf que nous sommes dans l’Ouest qui représente 56% du territoire chinois sur lequel vit seulement 11% de sa population. L’espace à conquérir est donc encore immense. Le projet de déplacer la population de l’Est chinois vers l’Ouest pourrait devenir bien réel au travers de ces deux projets d’urbanisation en cours: Lanzhou New Area - pole commercial et ville résidentielle à 70 km au nord de Lanzhou initié en 2010 - et Bi Gui Yuan, future nouvelle ville à l’allure orwellienne à moins de 5 km du centre de Lanzhou dont les travaux ont commencé en 2012. Mais, nous sommes en zone désertique, un environnement naturellement hostile à l’installation de l’homme, et les montagnes de loess (terre jaune argileuse caractéristique de la Chine du Nord) constituent l’essentiel du paysage. Aussi, pour parvenir à faire sortir de terre ces dizaines de forêts d’immeubles et ces routes qui n’en finissent pas de partir toujours plus loin dans les terres sablonneuses, des centaines de montagnes ont été arasées, donnant à ces projets des accents herculéens d’autant plus fous que leurs décideurs n’ont pas tenu compte de l’avis des experts mettant en garde contre le manque de ressources naturelles sur ces terres arides et les conséquences négatives au niveau environnemental: déséquilibre de l’écosystème et de la biodiversité, érosion des sols, poussières de sables venant s’ajouter à la pollution de l’air de Lanzhou…sans compter les problèmes d’irrigation et les projets de dérivation mis en oeuvre pour y remédier….. Qu’importe ! Pour les autorités locales et les investisseurs, l’enjeu est d’attirer les futurs acheteurs en leur vendant le rêve occidental d’une vie meilleure dans des espaces verts et des habitats écologiques. Face à ces projets et investissements titanesques, villages paysans et terres agricoles ne pèsent pas lourds puisqu’ils disparaissent petit à petit à coups de pelleteuses en contrepartie de dédommagements financiers. La paix sociale est ainsi préservée. Après avoir accepté d’abandonner leur terre et, le plus souvent leur maison, les paysans sont indemnisés par le gouvernement et relogés gratuitement dans de nouveaux villages ou appartements. Les plus âgés touchent une pension et certains des plus jeunes deviennent ouvriers…dans le bâtiment…A suivre
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31 imagesA Lanzhou (Gansu), comme partout ailleurs en Chine, la politique de l'enfant unique - contrôle des naissances - a pris fin en 2015. Elle est aujourd'hui remplacée par une politique limitant à deux le nombre d enfant par famille. Tandis que l enfant demeure toujours extrêmement choyé par sa famille, le vieillissement de la population est maintenant devenu une des principales préoccupations de la société chinoise...
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51 imagesYumen, in Gansu Province, at the gates of the Gobi desert, is one of these Chinese cities built nearby oil or mineral resources, and abandoned by authorities once these resources become scarce. A few years later, they look like ghost cities. Yumen was built in 1955 as the first oil development center in China and it reached a population of 130,000 inhabitants. In 2004, oil ressource started to drain, and the city quickly depopulated. Today only about a hundred of workers remain in this city falling apart. Workers live here, among ruins and decay, for nine months a year. They are employed to maintain the old train station and unload freight trains. They receive a monthly salary of 3000 yuans (450 USD) for this labor (minimum salary is around 1300 CNY) They live in abandoned houses, which they furnished haphazardly, as best as they could. Most of them are from Gansu Province, some have been there for two years, others do not know if they will come back next year. The main meeting place for residents is the large grocery, which is also a cafe and a billiard room. When you walk along the main street and its buildings with crumbling facades, you reach a small park with a few outdoor exercise stations, where some people also come to do their gym, or just have a chat. In the surroundings, a few mechanics are fixing their old trucks with very limited tools and equipment, while other workers walk toward a construction site where, strangely enough, a new hotel and apartment buildings recently sprung up. No resident seem to have been advised of these new projects, or the future use of these buildings. But they are very likely linked to the development of huge wind farms and photovoltaic parks in the Gobi desert, to sustain the growing renewable energy sector in China. The hundred of thousands of oil industry workers who used to live in Yumen actually left the city for Jiuquan, another city located less than 100 km away, and currently booming due to this conversion into renewable energies. Some of the workers could afford to buy an apartment in one of the residential neighborhood specially built by the Chinese government to accommodate them in the early 2000s. At the same time, the Yumen Oil Company also built a primary school and a high school.
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42 imagesLa Chine championne des énergies renouvelables ? Si en 2015, la Chine reste davantage connue pour être un des principaux pollueurs de la planète avec ses usines à charbon, elle a aussi plusieurs longueurs d’avance en matière d’énergies vertes avec ses fermes d’éoliennes et ses champs de panneaux solaires qui s’étendent à perte de vue dans le désert de Gobi (nord-ouest de la Chine, Province du Gansu, Xian de Guazhou). Plusieurs parcs éoliens et photovoltaïques appartenant à différentes sociétés chinoises et internationales sont donc implantés dans ce désert aride où la terre ne coûte pas cher et où le vent et le soleil sont devenus d’importantes sources de revenu. Parmi eux, le Gansu Wind Farm project est encore en construction et est annoncé pour devenir le plus grand complexe éolien au monde d’ici 2020. C’est dans ses environs que se trouve la ville-préfecture de Jiuquan où sont installées les usines fabricant les pales et les mâts des éoliennes. A l’opposé du territoire, à quelques 130 km au sud de Pekin, Baoding est devenue depuis 2009, ville pilote en matière de faibles émissions de CO2. Surnommée Green Electric Valley, elle abrite, entre autres usines productrices d’énergies propres, la société Yingli Solar, un des leaders mondiaux pour la fabrication de panneaux solaires. Pour promotionner ses activités, Yingli a ouvert, l’été 2015, un parc écologique tout en cellules photovoltaïques, tandis qu’à proximité s’élèvent les premiers immeubles - sinon d’une éco-cité - du moins d’un éco-quartier encore en construction, avec leurs appartements équipés de panneaux solaires ne servant, selon certains habitants plutôt déçus, qu’à chauffer l’eau de la douche… Bien que la capacité d’énergie éolienne et solaire ait donc massivement augmenté en Chine ces dernières années, l’utilisation efficace de ces belles energies vertes pourrait rester un défi tant que le charbon demeurera, en raison de son faible coût, la principale source de production d’électricité du pays. Légendes des photos de cette série dans le menu "Galleries" / Collection "China"
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48 imagesAux portes du desert de Gobi, le Fort de Jiayuguan datant de la dynastie Ming, est surtout connu des touristes chinois pour marquer la fin de la Grande Muraille. A partir de 1958, la petite ville de Jiayuguan située un peu plus au sud entre dans une ère nouvelle quand l’industriel JISCO (Jiuquan Steel and Iron Group) s’y installe pour devenir aujourd’hui le premier producteur de fer et d’acier du nord ouest de la Chine. Principal employeur et moteur économique de cette ville et de sa préfecture de 120 000 habitants , l'acierie et ses activités dérivées sont omniprésentes dans le paysage urbain: ouvriers à vélo électrique et en bleu de travail, habitants des cités faisant leurs exercices physiques devant les fumées des cheminées d'usine, bâtiments industriels érigés tels des monuments comme les statuaires glorifiant l expansion économique et touristique récente de la ville…. Par ailleurs, malgré les pénuries d'eau dues a son importante utilisation industrielle, les activités agricoles sont bien présentes et c'est principalement sur les 2 grands marches de Jiayuguan que les habitants viennent se ravitailler. Légendes des photos de cette série dans le menu "Galleries" / Collection "China"
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46 imagesAlone Together - Lenteurs matinales de Pékin. Les Pékinois - parmi les plus âgés - ont coutume d’aller le matin dans les nombreux parcs de la ville pour pratiquer le Tai-Chi, faire de la gymnastique, du cerf-volant, danser, se connecter aux arbres…ou plus simplement encore marcher, penser, respirer et oublier la pollution aux particules fines et le smog ambiant.
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31 imagesLE LONG DU SABLE - Diptyques chinois. Du désert de Gobi (Province du Gansu), région en pleine transition énergétique à la plage de Beidaihe, station balnéaire à 300 km de Pekin. Mise en perspective de deux mondes, rencontre de différentes temporalités. De l’industrialisation avec l’accession à la société des loisirs aux enjeux climatiques d’aujourd'hui (développement des énergies renouvelables et désertification du territoire chinois).
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